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" Nous préparons nos élèves aux métiers d'aujourd'hui et de demain "

Dernière mise à jour : 11 janv. 2019



Entretien avec Régine Ferrère, qui a imaginé, conçu et qui dirige l'International Beauty and Cosmetic Business School à Chartres, paru dans Votre Agglo, novembre 2018





Votre Agglo : Pouvez-vous nous rappeler, dans les grandes lignes, ce qu’est l’IBCBS ?

Régine Ferrère : L’International Beauty and Cosmetics BusinessSchool est le premier campus international des métiers de la beauté, de la cosmétique et du bien-être. Nous y préparons les élèves à entrer dansle monde du luxe, un univers particulier

qui possède ses règles, ses codes et qui nécessite de maîtriser des savoir-être et des savoir-faire. Nous formons à divers niveaux, du BTS au Bachelor en passant par le CAP et le Bac pro. Nos élèves pourront ensuite s’orienter vers les métiers du toucher, comme le maquillage, le soin du visage et du corps, les soins du monde pour le spa et les soins hi-tech réalisés avec des technologies avancées,

ou choisir les filières de la formation, du management ou du marketing de la beauté, de la cosmétique et du bien-être. Des carrières dans des établissements prestigieux, en France et à l’étranger, les attendent.


VA : Qu’est-ce qui vous a poussé à développer ce concept ?


RF : En ma qualité de présidente de la Confédération nationale de l’esthétique-

parfumerie, j’ai pu constater que nos professions étaient en pleine mutation. Deux raisons à cela. D’abord, le développement important des spas dans les années 2000. Autrefois réservés à une clientèle plutôt « élite », ils se sont démocratisés pour répondre à une demande grandissante de la population, soucieuse de son bien-être, y compris chez les hommes et les jeunes. Ensuite, la révolution numérique et digitale. Son impact est une chance pour notre filière. Avec Internet et les applications mobiles, on trouve tout à portée de clic. Et parfois n’importe quoi… C’est là que nous devons à notre tour faire notre révolution et apporter, par nos compétences, de la valeur ajoutée, du savoir-faire, du conseil. Nos élèves seront prêts à répondre à ce défi. Nous les préparons aux métiers d’aujourd’hui et de demain. Les professionnels du secteur les attendent.


VA : Justement, comment préparez-vous les élèves à répondre à ces enjeux ?


RF : L’IBCBS a été pensée comme un campus à l’américaine, un lieu d’enseignement vibrant d’énergie qui donne l’envie d’apprendre et de travailler. On y passe de longues journées puisque le campus est ouvert dès 7 h 30 le matin et ferme à 20 heures. On y étudie, on y reçoit les entreprises, on y déjeune, on y crée des événements, bref on y vit. L’approche pédagogique est différente. Elle exige une grande agilité d’esprit, de la curiosité et, bien sûr, du travail. On étudie la physique, la

chimie, la biologie, la cosmétologie, la réglementation, les langues… La parfaite maîtrise de l’anglais et des bases scientifiques sont essentielles. Et on

pratique, dans des espaces conçus comme dans le monde professionnel,

dotés de machines et d’équipements dernier cri de très haute technologie.

Nous accordons aussi beaucoup l’importance à l’innovation et aux soins high-tech. L’enseignement est assuré par une équipe de grandes professionnelles, avec chacune leurs compétences mais toujours complémentaires et qui partagent leurs expériences avec les élèves. Quel que soit leur âge et leur niveau, nos étudiants forment un groupe et s’inscrivent dans un projet commun. On ne travaille pas chacun dans son coin.


VA : Vous disiez que les professionnels du secteur attendaient vos élèves. Quels sont les liens entre l’IBCBS et les entreprises ?


RF : Le contact avec le monde du travail est primordial. Il n’est pas anodin que nous ayons travaillé avec passion pendant deux ans avec Chartres métropole et la Cosmetic Valley pour implanter ce campus à Chartres, capitale de la Cosmetic Valley. Les entreprises locales du secteur de la cosmétique et de la parfumerie sont nos partenaires au quotidien. Elles accueillent nos élèves pour des formations en alternance, des stages, des événements professionnels, des périodes où les activités sont en tension... Nous avons aussi de nombreuses collaborations avec des marques de la filière. Les grands groupes de la distribution nous suivent dans cette action de formation et en particulier Beauty Success, qui met en place, dans un espace dédié du campus, des corners représentant tous les axes de la distribution, la parfumerie sélective, la para-pharmacie, la franchise en institut. Pour compléter notre concept, nous avons invité des entreprises au sein du campus. Une boutique dédiée au maquillage et aux nouvelles techniques d’embellissement du regard et des ongles va ouvrir en décembre. Nous sommes enfin en connexion étroite avec les acteurs de la formation et en parfaite synergie avec les pépites du numériques

comme les start-up de la Cité de l’innovation. Tout cela créé un écosystème

vertueux.


VA : Le volet international vous tient également à coeur…


RF : L’art de la beauté et du bien-être à la française est reconnu et recherché partout dans le monde. J’ai tissé des liens très étroit avec la Chine, en particulier la ville nouvelle dédiée à la beauté, Beautéville, et l’université de Hangzhou, mais aussi avec la Belgique, la Suisse, l’Espagne, avec le cluster de Barcelone, Taïwan, le Québec… Cela va nous permettre de mettre en place des programmes d’échanges d’étudiants et, à terme, de développer les formations de l’IBCBS

dans chacun de ces pays. Régine Ferrère, directrice de l'IBCBS.




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